Good morning Belfast !
Le saviez-vous ?
Seulement 2h de bus séparent Dublin de Belfast !
L’aller-retour coûte 20€ avec la compagnie aircoach.
Sur la route, vous trouverez de nombreux troupeaux de moutons. Enfin, c’est ce qu’on m’a dit, moi, je dormais. En arrivant à la capitale de l’Irlande du Nord, nous descendons non loin du City Hall, c’est-à-dire de la mairie de Belfast. Le bâtiment est impressionnant, avec un style néo-baroque qui rappelle l’Opéra Garnier de Paris. Il contraste avec les édifices plus modernes, comme le Waterfront Hall. L’architecture de la ville nous fait immédiatement entrer dans une autre atmosphère plus « British » et raffinée qu’à Dublin.
Après s’être remplies l’esprit et la panse au Irish Vegan Festival, direction les Black Taxis mythiques de Belfast. Ils proposent des tours de la ville à 30£.
Au sein de ces rues chargées d’histoires, nous prenons conscience de la violence trop récente qui s’y est déroulée. Depuis le 18e siècle, britanniques et irlandais, s’affrontent. En 1921, l’Etat libre d’Irlande est créé, mais Londres réclame le contrôle de Belfast. Des dizaines de barrières sont érigées dans le pays pour séparer les deux communautés. Un mur de la paix est construit en 1969 et sépare toujours les Catholiques unionistes des Protestants loyalistes. Dans cette société divisée, les tensions sont encore d’actualité, même si le gouvernement prévoit d’abattre les murs d’ici 2023.
Tous ces terribles évènements sont magnifiquement représentés par le biais de l’art à travers les nombreux tags muraux.
Juste ici, Bobby Sand, nationaliste irlandais mort d’une grève de la faim, qui a voué sa vie à défendre les prisonniers politiques. Je vous laisse sur l’une de ses célèbres citations :
"Ils n'ont rien dans leur arsenal impérial tout entier qui puisse briser l'esprit d'un Irlandais si celui-ci ne veut pas être brisé."
À voir aussi le titanic belfast tour
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