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5 films à voir d’Agnès Varda


Le mois de Décembre a officiellement commencé et le décompte avant Noel est lancé!

Pour faire face au froid de plus en plus présent (hélas), je vous ai préparé un top 5 de films sortant de l’ordinaire, à voir absolument!



En Novembre dernier, la talentueuse réalisatrice Agnès Varda a reçu un Oscar d’honneur lors des Governors Awards à Hollywood.

Son prix lui a été remis par la superbe Angélina Jolie.

Agnès Varda est une féministe engagée et assumée, ayant été l’une des premières réalisatrices féminines dans le monde du cinéma.


La filmographie d’Agnès Varda est aussi exceptionnelle de par sa variété qu’impressionnante de par son importance. Courts-métrages, documentaires, longs-métrages…tous ont comme point commun d’être engagés et porteurs de messages forts. Il a donc été difficile de choisir 5 films parmi les dizaines et dizaines qu’Agnès Varda a réalisés.

 

La Pointe Courte

- 1955 -

La pointe courte - Agnes Varda


L’année 1955 constitue le lancement de la carrière d’Agnès Varda. Autodidacte est le qualificatif de mise pour la réalisatrice à ce moment là. Elle ne disposait d’aucune formation dans le domaine, sa détermination était son plus grand atout. La Pointe Courte est un film qui bouleverse tous les codes du cinéma traditionnel de l’époque, et lui vaut de se démarquer en tant que réalisatrice de talent.


Le long-métrage est tourné dans un port de pêcheurs près de Sète, et s’axe principalement autour d’un long dialogue d’un couple en crise. Réflexion, introspection, remise en question…les scènes sont lentes et nous font nous plonger dans leur vie et leurs problèmes.


D’autres personnages participent également au développement de l’histoire et dévoilent des questions de société. On assiste à des problèmes de voisinage et familiaux, ainsi qu’à la révolte de pêcheurs de coquillages qui s'organisent pour défendre leurs droits et intérêts.


La Pointe Courte marque parfaitement l’évolution du cinéma, montrant les jeux d’acteurs, et les techniques de tournages d’il y a plus de 60 ans.

 

Cléo de 5 à 7

- 1962 -



Quelques années plus tard, Agnès Varda réalisa Cléo de 5 à 7, le film qui la rendra célèbre (1962).


Le film met en scène Cléo, une belle et jeune chanteuse craignant d’être atteinte d’un cancer. Elle est terrifiée de connaitre le résultat de l’analyse, et va donc chercher le soutien de son entourage. Cléo n’obtiendra pas le support qu’elle attendait et va remettre son existence en question. C’est auprès d’un inconnu qu’elle trouvera du réconfort et vivra une nouvelle aventure.


Cléo de 5 à 7 est ainsi le portrait d’une femme vivant une expérience difficile, que beaucoup vivent dans la vie réelle. Agnès Varda aborde ainsi un thème de société réel et dans l’ère du temps.


En 1962, le film obtient le Prix Méliès, une forte distinction récompensant la cinéaste engagée.

 

Sans toit ni loi

- 1985 -


Place au film dramatique Sans toit ni loi sorti en 1985. Agnès Varda a reçu de nombreuses distinctions pour ce long-métrage, notamment le César de la meilleure réalisatrice ainsi que celui du meilleur film.


Une jeune fille sans-abri est retrouvée morte de froid dans un fossé. Le film est basé sur un fait divers, mais surtout sur une question de société faisant réfléchir. De nombreuses problématiques sont soulevées dans le film. Que savait-on de cette jeune fille ? Que faisait-elle de ses journées ? Qui a t-elle croisé sur sa route quelques mois avant son décès ? Quelles ont-été les réactions de ceux qu’elle a rencontrés ?


Ses rencontres quotidiennes, son combat contre la faim, le froid et la solitude…la question de la vie des sans-abris est racontée dans ce film.


Agnès Varda frappe fort, dénonce et parle ainsi d’un sujet tabou.

 

Les Glaneurs et la Glaneuse

- 2000 -


Agnès Varda a réalisé en 2000 un documentaire présentant un sujet peu commun, les personnes ramassant par choix ou par nécessité des restes d’aliments ou des objets, jetés par les autres. La encore, la réalisatrice raconte des moments de vie forts, et sort des sentiers battus.


Le documentaire montre ainsi la rencontre d’Agnès Varda avec différentes personnes aux profils divers et variés. On y voit entre autres des jeunes, des moins jeunes, des étudiants, des employés et des retraités qui « glanent » en ville, à la campagne ou à la mer. Ces personnes récupèrent de la nourriture ou des objets la ou elles peuvent, comme par exemple à la fin des marchés, dans des poubelles de supermarchés ou de boulangerie, dans les champs ou dans les arbres.


Ce documentaire original lui a valu une nomination au Festival de Cannes et le prix Méliès du meilleur film Français en 2000.

 

Les Plages d’Agnès

- 2008 -


Le dernier film de la sélection s’intitule Les Plages d’Agnès, et a été réalisé en 2008. Cette autobiographie-documentaire a reçu de nombreuses distinctions à la fois en France au Festival de Cannes et à l’étranger au Film Critics Association Awards (Los Angeles). Agnès Varda s’est ainsi affirmée comme influente à l’international, révélant sa vision particulière et originale du cinéma au monde entier.


Dans les Plages d’Agnès, la réalisatrice se rend sur les plages qui ont marqué sa vie, et se met en scène au milieu d’extraits de ses films et documentaires.


Agnès Varda nous dévoile avec humour et émotion son parcours et sa vie. Ce documentaire autobiographique résume sa vie, son engagement féministe, ses croyances et ses voyages.


Découvrir la vie de cette femme extraordinaire est inspirant. Agnès Varda est le parfait exemple qui montre qu’il faut toujours croire et avoir espoir en ses convictions et ses passions.


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