Ah les montagnes de Wicklow ! Depuis mon arrivée à Dublin, ça me faisait rêver en photos et j’avais absolument envie d’y aller ! Le problème est que malgré leur proximité avec la ville, ce n’est pas si évident de s’y rendre quand on a pas de voiture ou qu’on a pas envie de faire un circuit organisé. Finalement, après pas mal d’hésitations, ayant entendu que c’était galère d’y aller en car, je me suis lancée et j’ai passé une journée à Glendalough. Voici mes 5 commandements pour t’assurer de passer une journée sans encombre !
De l’organisation il te faudra
La compagnie de transport proposant le trajet Dublin - Glendalough est la compagnie St Kevins Bus Services. Le voyage dure entre 1h et 1h20 selon la circulaton et coûte 20€ aller-retour (pense bien à avoir de l’espèce car dans mes souvenirs ils ne prennent pas la carte). Le bus part juste en face du Starbucks de Saint Stephen’s Green, tu ne peux pas le rater. Le hic, et c’est là que l’organisation devient primordiale, c’est qu’il n’y a qu’un bus par jour. Un pour y aller (départ à 11h30) et un pour revenir (départ à 17h30). À la limite que tu rates celui du matin, ce n’est pas trop grave car tu pourras toujours reporter ton excursion. Mais si tu rates celui du soir … bin prépare toi à passer la nuit … dans les montagnes !
Une carte à 50 centimes
pour ta survie tu achèteras
Une fois sur place, c’est un autre combat qui commence. En effet, tu arrives, tu es tout content de toi d’avoir eu le bus et d’être enfin à destination mais la question qui se pose est : on fait quoi maintenant ? Il y a bien des panneaux indicatifs par-ci par-là, mais ce que je te conseille c’est tout simplement d’entrer dans le visitor centre et d’acheter une carte à 50 centimes pour ta survie, ce n’est pas si cher. Ainsi tu auras un plan et un résumé des 9 itinéraires proposés avec leur durée et leur niveau de difficulté. Quand tu sais que le bus de 17h30 est ta seule chance de retourner à la civilisation, il vaut mieux pas se paumer en montagne.
Des victuailles tu emmèneras
Ma pote et moi, toute insouciante que l’on était, on est parties les mains dans les poches en se disant qu’on trouverait bien un truc à manger sur place. Alors oui, on a trouvé. Un sandwich à 7 euros (plus cher qu’à Disneyland Paris, je crois que les gars se sont emballés). En plus d’être hors de prix, je vous le donne en mille : c’était absolument dégueu. Plus tard dans la journée, on a aussi aperçu des stands qui avaient l’air de vendre des burgers et des frites donc je vous avoue qu’on s’est peut-être juste faites avoir mais bon, dans le doute, je te conseille quand même d’emmener ton propre pique-nique.
Ta vie sociale quelques heures
tu oublieras
Et oui dans les montagnes, tu es là pour profiter de la vie, respirer du grand et bon air, sans te soucier de ce qui se passe sur ton téléphone. Bon en fait la vérité, je préfère te prévenir, c’est qu’il y a pas mal d’endroits où on ne capte rien. Alors préviens ta mère, ton mec – ta meuf, et tous tes potes que non tu n’es pas mort parce que tu ne réponds pas pendant 10 minutes, tu es juste en train d’en prendre plein les yeux dans les montagnes irlandaises ! Petite précision également, pas de réseau = pas de GPS au cas où tu n’as aucune idée d’où tu te trouves. La carte, c’est la clé les gars (cf 2 car si tu ne comprends rien c’est que tu n’as pas suivi) !
La nature tu respecteras
Ouais bon là j’avoue je risque de passer pour une chieuse écolo. Mais bon ça me parait normal que quand on parte se promener dans la nature et dans un lieu aussi beau, on ne laisse pas trainer ses gobelets de café, ses déchets de pique-nique ou encore ses mégots de cigarette. Et bien pourtant il y en a encore et toujours qui se permettent d’en laisser trainer partout et franchement ouais ça m’énerve. Alors stp si la nature est si belle (ou même si tu trouves ça moche en fait) respecte là, MERCI à toi !
Allez, maintenant tu n’as plus qu’à chausser tes baskets, te faire des sandwichs jambon-beurre-fromage, et à mettre ton réveil pour ne pas rater le car ! Et oui mettre son réveil un week-end ça fait mal, mais je t’assure que ça vaut le coup !
Photos : Lisa Chonier